Ostéopathie

Dans quel cas prévoir une séance?

Animaux de compagnie

- Troubles de locomotion et de posture (troubles de la croissance inclus)

- Troubles fonctionnels organiques: Sphères digestives, cutanées, respiratoires, métaboliques, urinaires, génitales,…

- Troubles neurologiques (seulement après un examen vétérinaire approfondi)

- Troubles du comportement (anxiété, phobies...)

- Post-chirurgie et post-traumatisme: aider à la cicatrisation et la récupération de l’organisme

- Animal sportif : préparer la saison sportive et améliorer la récupération après. Également en cas de contre-performance et défaut dans la locomotion.

- Animal vieillissant

- Prévention : limiter sur le long terme l’apparition de pathologies par un rééquilibrage régulier de l’organisme.

Animaux de rente

- Boiteries de l’épaule

- Boiteries de la hanche

- Taureaux à « tour de reins »

- Veaux dérotulés

- Veaux anorexiques

- Vaches « couchées »

- Troubles de la reproduction

Les contre-indications

- Maladies et boiteries aïgues, fracture

- Maladies infectieuses aigües

- Symptômes neurologiques aigües

- Tumeurs

- Hernie discale

- Historique d’AVC

- Problèmes d’origine génétique

- Urgences

- Animaux sous traitement allopathiques (exception pour les animaux qui suivent un traitement long terme ou à vie). Pour les traitements allopathiques temporaires, prévoyez 15 jours entre la fin du traitement et la consultation.

- Animaux avec des échéances sportives proches. Il faut compter 8 à 10 pour une reprise du travail normal suite à une consultation, notamment dans le milieu du sport.

Un peu d’Histoire…

L’ostéopathie a vu le jour à la fin du 19ème siècle, suite aux travaux de Andrew Taylor Still, son père fondateur. Médecin en Virginie, confronté à l’impuissance de la médecine face à certaines maladies, il était en quête d’une nouvelle façon de soigner. Persuadé que l’organisme vivant avait tout ce dont il lui est nécessaire à sa survie et à son autoguérison, il s’est penché sur un moyen de remettre à disposition ce système chez les malades.

Il posera par la suite les grands principes de l’ostéopathie:

Principe de l’unité du corps
Règle de l’artère
Interrelation structure - fonction: l’atteinte de la fonction précède l’atteinte de la structure
Principe d’autoguérison

Par la suite, nombreux sont ceux qui ont suivi ce courant de la médecine et l’ont ainsi développé et enrichit. Voici quelques noms importants parmi eux: William Garner Sutherland (naissance de l’ostéopathie cranio-sacrée), Viola Fryman (l’unité du corps par les fasciae), Rollin E. Becker (relation vie et mouvement), Upledger (théorie crânio-sacrée)…

Parmi les vétérinaires, je citerais Francis Lizon (application aux animaux et dévelopement du ressenti viscéral), et Dominique Giniaux (détermination de points de douleur projetés).

Au cours du temps, l’ostéopathie a pu être perçue de manière simplifiée par rapport à ses origines, en la limitant à une pratique purement structurelle. Bien que faisant partie intégrante de cette discipline, n’oublions pas qu’elle est avant tout fonctionnelle. Au cours des années, différentes méthodes de traitements ont été développés par les uns et les autres. Grâce à eux, nous bénéficions aujourd’hui d’un panel thérapeutique riche et complet, permettant ainsi d’adapter à chaque patient l’approche et les traitements qui lui conviennent le mieux. Richesse très utile chez nos patients les animaux, qui se montrent parfois pas aussi “patients” que les humains.